• Participation de Paradisalia :-)

     

    Novembre se couvre d'un manteau doré

     

    Tapissant ainsi chemins et sombres forêts

     

    Il y met du coeur, son ouvrage prend forme

     

    Les feuilles  ondulent les grandes plate-formes

     

    Elles se craquellent sous des pas heureux

     

    Laissant derrière eux un doux son mélodieux

     

    Alors je m'en vais sous des airs d'automne

     

    Chanter oh combien Novembre m'étonne...

     

     

     

    PARADISALIA


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  • Participation de LLA , merci et bienvenue :-)

     

    Vivre sans tabou! Depuis la puberté,

    N'avons-nous rêvé de cette Liberté,

    Une liberté, qui ne serait que nôtre,

    Qui ne fait plus cas du jugement des autres.

    Mais la Liberté, c'est aussi le respect

    De l'autre et de soi; ce n'est pas un secret.

    Et pardonnez-moi ces aveux circonspects:

    Si chacun de nous, doit acquérir, je pense,

    Sans compter sur l'autre, sa propre expérience,

    La Vie sait donner à qui sait recevoir

    Mais faut-il ouvrir ses bras pour le savoir!

     


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  • Couche-tôt ou couche-tard. Par Jolana

     

     

    Longtemps je me suis couché de bonne heure. Je crois que c'était parce que mes parents n'avaient cessé de me répéter , enfant, que l'avenir appartenait à ceux qui se lèvent tôt. Mais j'étais incapable d'être et du matin et du soir, comme on dit. Alors, je me mettais au lit après le souper pour être debout à la première heure le lendemain afin d'être prêt un jour futur à m'emparer de cet avenir si prometteur. Ca, c'était avant.

    Avant de me prendre en pleine face la triste vérité. L'avenir n'appartient pas plus aux lève-tôt qu'aux lève-tard. Se lever tôt pour être gérant de discothèque, franchement, c'est un peu stupide non?

    Se lever tôt quand on a été de garde toute la nuit à l'hôpital, ce n'est pas stupide non plus?

     Etre lève-tôt, frais et dispo, comme on dit, pour partir à la conquête d'un travail hypothétique et se faire fermer les portes au nez les unes après les autres, ce n'est pas stupide non plus? Stupide, peut-être pas me direz-vous, mais ça fait mal.

    Alors, à la dernière tentative vaine de trouver un emploi, entretien pour lequel je m'étais levé aux aurores, j'ai décidé que c'en était fini! Dorénavant, je prendrais mon temps. C'est ainsi que j'ai connu le doux plaisir de paresser au lit le matin. Prendre son temps, quel délice au final. 

    Et c'est ainsi qu'un jour, alors-que je prenais un café vers onze heures du matin, épluchant tranquillement les petites annonces, j'ai rencontré un vieil ami. Celui-ci avait pour projet d'ouvrir son propre café, tout était planifié mais celui qui devait être son associé dans l'affaire lui avait fait faux bond finalement, se voyant proposer une "bonne place" de manager.

    Je lui ai demandé de m'expliquer clairement le projet car cela pouvait m'intéresser au plus haut point.

    Et c'est ainsi, que j'ai fini co-patron de mon propre café. Evidemment, au début, il a fallu que je me relève tôt, jusqu'à avoir quelques employés pour le faire à ma place. 

    Depuis, je ne me suis plus jamais levé de bonne heure.

     

     

     

     


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  • Voici la participation de DameElena (bravo pour l'effort ma DA)

     

     

    Je suis dépravé et n'ai plus de tabou.
    Je vis dans l'ombre, et n'ai plus peur de vous.

    La vie ne m'a rien donné, elle m'a tout pris.
    Des autres à mes dépends,  j'ai tout appris.

    Il ne faut rien attendre de personne,
    Il faut savoir prendre la bonne direction.

     


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  • Participation de Elloctan (et une bien belle si vous voulez mon avis)

     

    ''Tue-moi, nuit passagère en manteau de sang

    Tue-moi par tes lèvres et ta voix criminelles

    Disperse mon corps dans un sombre tunnel

    Tue-moi, mon amie du cachot angoissant 

     

    Je crains ton refrain aux sursauts de souffrance

    Ta danse endiablée que suffoquent nos bouches

    Laisse-moi m'ensabler le long de ma couche

    Puis m'affaler dehors respirer l'innocence

     

    Cet air derrière la porte je le préfère

    À toi à eux à nous, pour se satisfaire

    D'un bruit d'automne sur ma langue aquarelle

     

    Ce vent au creux de toi, souffle une mort froide 

    Mort de marécages, parfum de noyade

    Étreint-moi de tout, monotone habituel.... ''


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